Un souffle venu de l’inde

GENRE : Mêlant habilement le récit de vie et l’enseignement profond, sous forme d’un dialogue enjoué.
THÈME : La richesse du patrimoine de l’Inde, à travers le parcours d’un homme, Kiran VYAS.

Les premiers souvenirs de Kiran Vyas nous entraînent aux côtés du mahatma Gandhi, confronté aux résistances de la société indienne. Nous découvrons ses trois principes d’éducation et approfondissons la question de ce que signifie la « non-violence ». Un sujet d’une actualité brûlante dans le monde d’aujourd’hui.
A travers le père de Kiran, nous apprécions la complémentarité de pensée entre Gandhi et Sri Aurobindo, le grand yogi de Pondichéry. Alors qu’il était âgé de 4 ans, Kiran nous fait vivre le darshan de Sri Aurobindo, une rencontre intense qui le marquera pour toujours.
Le voici entrant à l’école de l’ashram, tel un rêve devenant réalité. Il y vivra un événement curieux, l’anniversaire du supramental… Il décrit la vie quotidienne à l’ashram ainsi que la pédagogie originale de l’école, dirigée par un polytechnicien français : Philippe Barbier Saint-Hilaire, ou Pavitra.
Durant cette période, un personnage majeur imprègnera l’esprit et le cœur de Kiran : c’est la Mère de l’ashram, qui est née en France. L’ouvrage rapporte nombre de préceptes et enseignements de celle qui gouverna l’ashram jusqu’en 1973. C’est elle qui veille tant à l’épanouissement physique des élèves qu’à leur cheminement spirituel plus tard. A son initiative, la cité d’Auroville verra le jour en 1968, comme une expérience de société humaine cherchant le meilleur.
Devenu jeune adulte, Kiran rejoindra son père dans le domaine de l’éducation. Car ce dernier, après avoir dirigé plusieurs écoles, a décidé de fonder la sienne. Au long du livre, la famille Vyas nous livre son travail en matière de pédagogie, une véritable vocation pour elle.
Arrivant à Paris en 1975, Kiran continue à militer pour l’éducation au sein de l’UNESCO, mais très vite il prendra son rôle de professeur de yoga. Réalisant les besoins de la société occidentale, laminée de stress, il fonde un centre de massage indien à Paris. A travers l’ayurvéda, il nous livre le secret de la pensée indienne quant aux principes subtils de la santé mentale et physique : l’écologie intérieure, le karmayoga, la joie de vivre.
Avec une chaleur intimiste, il tente de relier les principes profonds hérités de ses parents à ceux qu’il souhaiterait proposer à ses enfants. Le voici parlant de l’âme, de la mort, de la prière, des rituels hindous, du Gange, de l’Himalaya. D’une mère dévouée et possédant quelques connaissances typiques des femmes de l’Inde. D’un père austère, cherchant le divin en lui et peu enclin à la religiosité.
L’écrivain Olivier GERMAIN-THOMAS, animateur de « For intérieur » sur France-Culture, a bien voulu écrire la préface de l’ouvrage.

SYNOPSIS DES CHAPITRES

• Le pandit à la voix douce. La rencontre avec Kiran Vyas en France.
• De l’audace pour suivre Gandhi ! Souvenirs de Kiran sur son père : En 1938, Labshankar Vyas, alors jeune étudiant, se décide à suivre le Mahatma Gandhi, quitte à briser les tabous sociaux. Aperçu intimiste sur le mode vie des brahmanes, cherchant à préserver leur “pureté”.
• L’éducation, selon Gandhi. A l’invitation de Gandhi, le jeune Vyas crée une école dans un modeste village. Concept des trois « H » de l’éducation : head, hand, heart.
• Chandrakanta, épouse discrète et mère dévouée. Abnégation devant l’effort ; tendresse maternelle. Science des sage-femmes de l’Inde.
• La non-violence, victime du succès… Précisions sur la non-violence, une notion mal comprise en Occident. Anecdotes relatives à la vie de Gandhi et à l’indépendance de l’Inde.
• De Gandhi à Aurobindo. Au cours de sa vie, le père de Kiran passera progressivement de la pensée de Gandhi à celle de Sri Aurobindo, découvrant leurs aspects complémentaires.
• Labshankar et la religiosité. Un angle inhabituel dans un hindouisme réputé pour sa profusion de divinités.
• Écoles et pédagogie. Éclairages sur une pédagogie créative.
• Une étonnante obstination.
• Face à Sri Aurobindo, à l’âge de 4 ans. Récit intimiste d’une rencontre qui marquera le jeune enfant pour toute sa vie. Signification du darshan, jour où Sri Aurobindo recevait les gens dans son ashram à Pondichéry.
• Le départ de La Mère. Décès de La Mère en 1973.
• L’anniversaire du supramental. L’œuvre de Sri Aurobindo était centrée sur l’avènement d’une conscience supramentale, manifestée pour la première fois le 29 février 1956. A l’âge de 16 ans, Kiran vivra le premier anniversaire à l’ashram en 1960.
• La vocation de l’éducation.
• L’école internationale de l’ashram. Le jeune Kiran décrit la vie dans l’école de Sri Aurobindo. Aspects pédagogiques originaux. Volet monastique. Un Directeur qui était polytechnicien français. L’épanouissement physique, un volet majeur et inégalé aujourd’hui encore. Expérience sur l’“atmosphère de connaissance”.
• Le yoga des yeux
• Après l’école, devenir un saddak ? Les différentes voies après l’école de l’ashram.
• Auroville, une expérience en cours. Tâtonnements et échecs participent d’une expérimentation en cours. Le matrimandir, fleuron d’Auroville.
• L’arrivée à Paris, en 1975. Coup de foudre pour la métropole culturelle. Participation aux travaux de l’UNESCO pour la recherche d’une éducation pour la paix, destinée aux écoliers. Premiers cours de yoga. Rencontres remarquables avec des esprits brillants, ainsi qu’avec le prestigieux violoniste Yehudi Menuhin.
• La création de Tapovan, en 1982. Volonté de créer un centre de culture indienne à Paris. Donner une vraie vision du yoga, au sens large.
• Massage et ayurveda, un art de vivre. Intégration culturelle du massage dans l’Inde entière. L’ayurveda, connaissance de la santé, une tradition pluri-millénaire.
• Champaklal, séjour d’un sage à Paris… Venue de Champaklal, un disciple de Sri Aurobindo. Récit de son obstination à toucher le Mur de Berlin, en 1988. Brève évocation de deux visions lumineuses durant son séjour à Paris.
• Écologie intérieure et pollution de l’esprit. Une tradition vivante chez les familles brahmanes : éclairage sur une pollution plus fine et invisible, celle de l’esprit !
• Un chantier pour humanistes. Des règles légales, mais injustes et illégitimes.
• Le stress, une plaie du monde moderne. Présence marquée du stress dans le monde moderne : une solution simple avec le yoga de Patanjali sur les 5 sens.
• Karmayoga et joie de vivre. La pratique originale du karmayoga au centre Tapovan, vers la joie de vivre. Épanouissement par le massage, responsabilité du masseur, témoignages divers.
• Un rêve inassouvi de Yehudi Menuhin. Idée d’un Village de la Paix.
• La pédagogie visionnaire du « libre progrès ». Extraits d’analyses pédagogiques effectuées dans les années 50-60 par l’école de l’ashram. Caractère visionnaire face aux maux dont souffre le système scolaire d’aujourd’hui en Occident. Clés de compréhension utiles.
• De mes parents à mes enfants. Au delà des rituels hindous, qu’est-ce que la prière ? La façon dont on vit l’étape de la mort en Inde. L’eau sacrée du Gange.
• Un jour viendra… L’Orient et l’Occident, citations sur leur complémentarité féconde.
• Au-delà de l’avenir.