Témoignages sur le pardon et l’amour

Lors d’une soirée de médit’action yoga du cœur, il y avait une trentaine de participants et, après la méditation de la fleur, l’ambiance révélait une grande élévation dans l’énergie du cœur. Dans ce contexte, nous décidâmes d’utiliser l’énergie de la lumière blanche pour aborder le pardon, suivie du mantra du cœur « JE SUIS AMOUR ». En effet, depuis la veille, plusieurs personnes avaient indiqué combien ils avaient été touchés par les propos concernant la relation affective avec leurs parents.

Enie, une jeune mère de trois enfants, avait ressenti trois points de douleur en elle. Pourtant, au moment où nous suggérâmes de placer dans la colonne de lumière blanche les souvenirs douloureux de l’enfance, Enie revit brièvement les situations aiguës mettant en scène ses parents et se refusa à pardonner.
Aussitôt la colonne de lumière disparut ! raconte-t-elle. Surprise, elle tenta de la retrouver en s’efforçant de la visualiser, mais rien à faire… Arriva l’instant où l’animateur proposa d’expérimenter l’étrange assertion « JE SUIS AMOUR ».
Avec curiosité, elle essaya : une fois, deux fois, trois fois. Ressentant à chaque répétition, un état de plus en plus doux. Quelques larmes se mirent à couler, toujours liées à un sentiment de douceur.
Puis ce fut un torrent, car le cœur avait su ouvrir les vannes du chakra Ventral, effectuant une vidange salutaire de la mémoire émotionnelle. En se connectant à la part lumineuse de son Être, l’Amour avait balayé le refus de pardonner…
Le lendemain, Enie était ravie du rêve survenu dans la nuit, avec de somptueuses fleurs blanches. »

« Au début de la séance, Terry (50 ans) avait constaté qu’en ramenant la fleur dans son cœur, celle-ci s’était subitement changée.
La signification ne venait pas du type de fleur ou de sa couleur, mais du sens qu’elle avait dans sa vie : une fleur qu’il aimait beaucoup dans son enfance. En même temps, il se sentait comblé.
Encouragé par ces augures, il saisit l’occasion et réussit à pardonner à sa mère. Pour la première fois. Cette dernière étant au crépuscule de sa vie, Terry eut la nette impression que, sur un plan subtil, ce pardon aidait à son “départ”.
Assurément, le pardon accompli lui permettra de vivre en paix le trépas imminent de sa mère, sans ressentir une éventuelle culpabilité. Quatre mois plus tard, Terry fera part de sa satisfaction à avoir enfin réussi à retrouver une relation de paix avec sa mère, âgée de 95 ans. Ce qui lui semblait encore impossible l’an passé. »

« Sans le savoir, Nicolas (30 ans) suivit un processus semblable à Enie. Après le refus de pardonner, l’appel en soi de « JE SUIS AMOUR » produisit une ouverture suave, accompagnée de larmes sereines. Puis, ce fut le déferlement résultant d’une mémoire émotionnelle comprimée par les souffrances de la vie. Répétons que le cœur subtil a l’intelligence capable de gérer ces évacuations, sous l’égide de l’âme. Ayons confiance en nous. »

« Mireille (50 ans) était venue en cherchant à dissiper un mal-être qu’elle ne savait définir. Au cours de la séance, elle vit deux fois ce qui la handicapait dans son épanouissement : un refus de pardon vis-à-vis de membres de la famille, dont le visage lui fut indiqué. Quel meilleur point de vue impartial pourrions-nous souhaiter que celui de notre âme ? La crispation du Passionnel est clairement identifiée, facteur majeur du mal-être de Mireille. A partir de là commence le travail personnel, en termes de sincérité dans le passage à l’acte. Et si l’échec survient aux premières tentatives, confiance et persévérance. Il est impossible d’échouer, sous la guidance du Soi. »

« Maria (55 ans, et mère de trois enfants) vécut une expérience étonnante sur les deux jours consécutifs.
Le premier soir, une jolie fleur se présenta, assortie d’une impression d’Amour, mais qui semblait vouloir “s’échapper”, confia-t-elle avec une pointe d’inquiétude.
Le deuxième soir, lors de la méditation de la fleur, le contraste fut total : en voulant ramener la fleur, elle se heurta à un voile noir soudain.
Quand nous passâmes à la colonne de lumière, l’invitation au pardon, et la recherche de « JE SUIS AMOUR », Maria vit sortir d’elle une souffrance oubliée et un flot de larmes la submergea durant deux heures.
Que s’était-il passé ? La première méditation exprimait d’une part un cheminement réussi vers l’Amour et d’autre part l’instabilité de celui-ci, pour une raison encore imprécise (clé subconsciente).
La méditation du lendemain confirma la fleur construite par la vie quotidienne, et le voile noir révéla un désamour intense, oublié mais latent, car irrésolu. D’où venait-il ? Maria en eut les images explicites durant le processus : son père étant mort alors qu’elle avait 11 ans, l’adolescente n’avait pu s’empêcher de penser qu’il l’avait abandonnée, et qu’il ne l’aimait sans doute pas…
Le lendemain, Maria souligna son immense surprise d’avoir vu rejaillir cette page du passé, une souffrance qu’elle croyait avoir surmontée et résolue depuis longtemps. »

« Le visage rayonnant, Marie-France (35 ans, avec un enfant adolescent) expliqua qu’elle avait vécu un épisode fabuleux. Ayant eu un père dépourvu d’affection durant l’enfance, elle avait peu à peu nourri de la haine à son égard. Au point d’avoir parfois envisagé un plan pour le soustraire à la vie ! confie-t-elle pour souligner l’intensité du vécu.
Apaisée et détendue par la méditation de la fleur, elle parvint à aborder le pardon sous deux aspects : pardonner à son père, et se pardonner sa propre haine à son égard. Alors, dans la plénitude de « JE SUIS AMOUR » Marie-France vit se dessiner le visage de son père ainsi que ses mains, images qu’elle acceptait “pour la première fois !” assure-t-elle. De plus, elle ressentit une grande beauté en voyant ses parents s’embrasser, ce qu’ils ne faisaient jamais devant leurs enfants.
L’ensemble de ces symboles, apportant leur baume de paix et d’harmonie à l’ex-enfant, peut répondre aux interrogations douloureuses cristallisées dans sa mémoire émotionnelle : un visage aimant qui rompt avec la distance d’un père sans affection, des mains devenues agréables pour succéder aux mains froides (voire aux gestes incestueux), des parents qui s’embrassent, effaçant les sempiternelles disputes dont les enfants avaient été témoins, s’accompagnant peut-être d’une violence leur brisant le cœur. »

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